Sortir de sa zone de confort!

Dates : 25 octobre au 11 décembre 2018

École : Carignan-Salières (CSP)

Niveau : 2e année

Enseignante associée : Hélène De Grâce


C’est avec beaucoup de fébrilité que le jeudi 25 octobre, je commençais mon troisième stage. Les journées de préstage qui l’avaient précédé m’avaient permis de faire connaissance avec les élèves attachants aux côtés desquels je progresserais. J’avais très hâte!

Ce stage m’a beaucoup appris sur moi-même et sur le milieu. J’ai entre autre appris à m’affirmer davantage devant un groupe qui pouvait parfois se montrer plus agité. C’en est d’ailleurs ainsi, en raison de la durée du stage qui était de 33 jours, ce qui m’a permis de créer liens très forts avec mes élèves.

J’ai aussi saisi l’importance d’offrir des activités qui sont variées et stimulantes. Cela avait de très beaux impacts sur mon groupe notamment en ce qui concerne leur comportement. Par exemple, je vous joins une activité qu’une collègue de l’université, Anne Malette, m’avait partagée. Il s’agit d’un bingo qui travaille les nombres à l’étude (dans mon cas, c’était les nombres entre 100 et 200). Les élèves adorent le bingo, mais ce qui était vraiment bien avec celui-là, c’est que les élèves construisaient leur propre grille. Ils étaient fiers de me dire qu’ils avaient tous mis leurs nombres chanceux sur leur grille afin de les aider à gagner !

Télécharger
bingo des nombres 100 à 200.pdf
Document Adobe Acrobat 452.6 KB

Projet pédagogique

C’est dans l’optique de vouloir faire vivre de nouvelles façons d’apprendre que s’est créé mon projet pédagogique.

 

En effet, comme j’enseignais au premier cycle, la science et la technologie ne faisaient pas partie du cadre d’évaluation. Seulement, j’ai cru bon de faire une série d’activités sur ce thème afin varier les contenus d’apprentissage.

 

À ce moment, le thème de leur matériel didactique était l’espace. J’ai donc poursuivie dans cette branche en proposant des activités qui nous permettraient d’en connaitre davantage sur le système solaire.

 

Les élèves en ont donc appris sur la Terre, la Lune (son satellite) et le Soleil. Ils ont ensuite dû réfléchir à une planète qu’ils avaient fictivement visitée et ils devaient la décrire lors d’une situation d’écriture. Puis, ils ont représenté cette planète en trois dimensions à l’aide de papier mâché. Finalement, ils l’ont présentée au groupe par des présentations orales qui se faisaient sous forme de kiosques. 

Photo : Camille Archambault
Durant la réalisation des planètes en papier mâché. Photo : Camille Archambault

Les élèves ont eu beaucoup de plaisir lors de ces activités, car ce sujet rejoignait leurs intérêts. Ils étaient très attentifs et avaient hâte de savoir la suite de ce grand travail. Je peux donc en déduire que ça a été une réussite non seulement pour eux, mais pour moi aussi, car j’étais très fière de voir l’assurance qui les habitait lorsqu’ils présentaient leur produit final à leurs camarades.


Une période féérique

L’UQÀM nous permet de vivre notre troisième stage pendant la période de l’automne ce qui nous fait également connaitre la période qui précède Noël. J’ai ADORÉ vivre les débuts de cette période avec mes élèves. Elle nous permet d’offrir des activités qui n’ont pas lieu habituellement. Par exemple, réaliser des projets d’arts plastiques en lien avec la thématique, écrire pour le courrier de Noël, faire la lecture d’albums de Noël, etc. Les élèves ont d’ailleurs travaillé en collaboration afin de décorer notre porte de classe qui a notamment donné un très beau résultat.

La voici :


Photo : Camille Archambault
Photo : Camille Archambault

Les 5 au quotidien

J’ai définitivement eu mon coup de cœur pour l’apprentissage autonome en français pendant les 5 au quotidien. Cette façon de faire développe non seulement l’autonomie des élèves, mais elle permet également de faire apprendre les élèves dans un contexte où ils semblent s’amuser.

 

Que ce soit à l’étude de mot proposée par des façons très ludiques, par la lecture à soi, qui rejoint leur intérêt, par la lecture à deux ou à l’écoute d’une histoire (le centre d’écriture allait être ajouté sous peu), les élèves prenaient plaisir à s’inscrire à chaque atelier durant la semaine. De plus, cela me permettait d’évaluer la progression des élèves qui éprouvaient plus de difficultés, ce qui se faisait en simultané pendant que les autres étaient autonomes. Je pouvais ainsi leur apporter une aide supplémentaire qui allait les aider en lecture ou en écriture.

 

Avec les apprentissages faits dans le cours DDD2210 (Organisation pédagogique et relation éducative au primaire) sur les bienfaits de cette pratique ainsi que de le voir réellement dans une classe et l’impact que cela a sur les élèves, je peux affirmer que c’est une activité que j’adopterai lorsque j’aurai ma propre classe.


Pour conclure...

Finalement, je dirais que mon choix concernant le niveau auquel je veux enseigner est encore moins clair à ce jour. Moi qui croyais dur comme fer que j’étais prédestinée à l’enseignement au 3e cycle, je reconsidère le tout, car j’ai beaucoup aimé la deuxième année. Les élèves arrivent à ce niveau avec quelques connaissances de la première année sur lesquelles ont en bâti de nouvelles. Les voir fiers de vouloir dire ce qu’ils se rappellent de leur première année est très beau à voir. Mes stages ne m’auront pas éclairé sur ce point, mais ils m’auront permis d’apprécier chaque niveau et de voir que chacun a ses belles particularités !

En terminant, je peux affirmer que d’avoir eu une enseignante associée qui me faisait confiance m’a donné beaucoup d’assurance ! J’en sors maintenant la tête haute et pleine de beaux souvenirs, prête à affronter de nouveaux défis !