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Dans cette section, vous trouverez une panoplie de billets que j'ai écrits et qui sont tous en lien avec une ou plusieurs compétences professionnelles. Ils seront de tout type : évènements anecdotiques, textes d'opinion, micro-messages, réflexions sur certains travaux, etc. 

Le choix s'offre à vous : défiler pour en lire quelques-uns ou les chercher par compétence. 

 

Bonne lecture!



La neuroéducation : un avantage pour les apprentissages

Compétence professionnelle 11

Dans le cadre du cours Activité intégratrice de synthèse, nous avons eu la chance d’assister à plusieurs conférences sur certains thèmes de l’éducation. Nous en avons notamment appris sur l’éducation à la sexualité, sur l’intégration des TICs dans notre enseignement, sur la pleine conscience, sur les élèves à haut potentiel et j’en passe. Ce billet sera toutefois consacré à la conférence ayant eu pour thème la neuroéducation. Laurie-Marlène Brault Foisy a été celle qui nous en a appris davantage sur ce sujet, ma foi, très intéressant.

 

Pour ma part, j’ai tenté d’avoir ce cours à mon horaire lors de la session d’automne 2019, par contre, les chances n’étant pas de mon côté, je n’ai pas pu suivre le cours puisque les places étaient très limitées. J’ai donc grandement apprécié d’en entendre à ce sujet.

 

D’abord, la neuroéducation consiste à analyser le fonctionnement du cerveau afin de l’utiliser à son plein potentiel pour l’apprentissage des élèves. Il s’agit donc de comprendre les réactions du cerveau pour mieux guider nos élèves dans leur processus.

 

Je retiens principalement deux grands éléments théoriques de cette conférence. Premièrement, j’ai découvert que les tests étaient bénéfiques sur la mémoire des élèves puisqu’ils forcent leur cerveau à utiliser les nouvelles connexions entre les neurones (les éléments de la nouvelle matière). J’ai également appris que l’enseignement de nouvelles matières devrait être séparé en plus courtes durées et espacé dans le temps, car cela permet aux élèves d’apprendre plus et d’oublier moins vite. Ces aspects, nouveaux pour ma part, sont pourtant très logiques et s’intègrent facilement à notre enseignement. Il va donc sans dire que cela donne le goût de l’essayer!

 

Enfin, cette conférence m’a confirmé que la neuroéducation était un sujet qui m’intéressait. Je crois que c’en est ainsi pour plusieurs d’entre nous puisqu’il s’agit d’un sujet relativement nouveau au sein du milieu scientifique. Je crois donc que si cela peut nous intéresser à ce point, il est possible que nos élèves éprouvent également une certaine curiosité à ce sujet. J’ai donc l’intention d’aborder ce thème avec eux. Trop souvent, on leur mentionne de faire telle ou telle chose, alors qu’ils ne comprennent pas réellement l’impact positif que cela peut avoir sur eux. En s’appuyant sur les connaissances que nous avons sur le cerveau, il nous devient possible de leur expliquer et par le fait même, ils comprendront mieux pourquoi nous leur imposons parfois des choses qui peuvent leur sembler inutiles.

 

Je vous laisse ce lien, où vous trouverez un article témoignant d’une entrevue fait avec la conférencière. Il vous en apprendra davantage sur le sujet de la neuroéducation.

 

http://bit.ly/neuroeducation1


Corpus transmédia à partir d'une oeuvre littéraire jeunesse

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Dans le cadre du cours Didactique de la littératie médiatique et multimodale, nous avions la tâche de faire la création d'un corpus transmédia dans lequel nous devions intégrer une activité de lecture ou d'écriture numérique et multimodale. Ce travail m'a notamment permis de réfléchir sur la didactique de la littératie médiatique et multimodale puisqu'il j'ai pu la contextualiser au sein d'un activité à faire avec des élèves d'âge primaire.

 

Mon activité s'est bâtie autour de l'album jeunesse Le livre où la poule meurt à la fin. À partir de cette oeuvre, les élèves ont à réfléchir sur leur impact environnemental, puisque l'aspect central de l'activité touche le thème de la surconsommation. Ainsi au terme de l'activité, les élèves ont à produire une publicité à la manière d'Élise Gravel (Le catalogue des gaspilleurs) d'un objet dont ils ne se servent plus, dans le but de dénoncer, de façon cynique, un problème actuel de notre société : la surconsommation.

 

Voici mon travail en version téléchargeable.

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La philo, c'est aussi pour les enfants!

Compétence professionnelle 1, Compétence professionnelle 12, Compétence professionnelle 13

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Lors de mon inscription à la session d'automne 2019, j'ai fait le choix de suivre le cours portant sur la philosophie pour enfants au préscolaire et au primaire. Le cours visait principalement à nous former pour éventuellement pratiquer les ateliers de discussion philosophiques en classe. 

 

D'abord, qu'est-ce qu'une discussion à visée philosophique? Il s'agit bien évidemment d'une discussion qui permet également de réfléchir collectivement à des sujets suscitant des questions existentielles qui n'ont pas de réponse définitive. Les discussions permettent donc de se forger un point de vue qui s'appuie sur une multitude de perspectives. Par ailleurs, elles permettent de développer la pensée critique. Au fil des séances de cours, nous avons eu la chance de découvrir plusieurs modèles d'ateliers, soient ceux élaborés par différents auteurs comme Chirouter, Tozzi et Lipman. Chacun d'eux montrait des avantages et des désavantages. La perception de chaque modèle dépendait du style d'enseignement de chaque étudiant.

 

Pour la découverte de chacun des modèles, nous nous sommes exercés en discutant, entre adultes, lors d'ateliers qui s'adressaient à des élèves d'âge primaire. À ma grande surprise, les discussions menaient à des réflexions qui nous faisaient profondément réfléchir sur certains enjeux. Pour ce faire, il fallait d'abord mettre les habiletés de la pensée en branle c'est-à-dire, définir les concepts, donner des exemples et des contres-exemples, élaborer des critères, se faire l'avocat du diable, etc. Évidemment, nos premières discussions étaient loin d'être nos meilleures, nous restions en surface du sujet, sans creuser, puisque les principales habiletés de la pensée n'avaient pas été mises en branle. Il va donc sans dire que si l'on souhaite mettre en place les ateliers de discussions philosophiques avec nos élèves, nous devrons considérer un temps de pratique et d'adaptation avant d'arriver à des discussions profondes et où les élèves arriveront à témoigner leur point de vue sans gêne. 

 

Ces expériences m'ont permis d'avoir un nouveau regard sur la philosophie. Bien que l'opinion que j'avais de chacun des sujets me semblait complète et juste, la réflexion m'amenait constamment vers de nouvelles avenues auxquelles je n'avais pas réfléchi. De plus, dans le cadre de notre travail de session, nous étions appelés à faire la création d'une séquence d'ateliers philosophiques portant sur un thème spécifique. Nous devions ensuite animer l'un de ces ateliers. Cet exercice m'a, à son tour, fait prendre conscience de l'importante tâche de l'enseignant qui consiste à favoriser la discussion tout en évitant d'émettre son point de vue. Il est évident que pour que les élèves soient à l'aise de témoigner leur pensée, il faut éviter de diriger la discussion vers une seule bonne réponse, sans quoi ils pourraient être influencés et éventuellement, se taire si leur point de vue ne va pas dans ce sens. On se doit donc d'être neutre pour laisser la chance à chacun d'exprimer ce qu'il pense.

 

Également, ce qui est particulièrement intéressant de la philosophie pour enfant, c'est qu'elle permet d'aborder une panoplie de sujets différents. Il peut notamment s'agir de la différence (pour aborder l'aspect multiculturel), du temps, des mensonges, des émotions et j'en passe plusieurs. De plus, le support appuyant une discussion peut être de tous type, vidéo, image, article de journal, mais mon coup de coeur, c'est l'album jeunesse. Pour notre travail de session, nous nous sommes attardées au thème des émotions, mais plus particulièrement, à la colère. Nous avons trouvé plusieurs livres en lien avec cette émotion pour aborder différentes facettes de ce sujet. Ainsi, une progression est établie entre chacun des ateliers de discussions philosophiques. 

 

Le travail préalable à l'animation demandait une recherche assez approfondie sur notre sujet ce que, je crois, nous avons bien réussi. L'animation de la discussion nous a pourtant apporté de nouvelles avenues auxquelles nous n'avions pas réfléchi. Comme quoi, la réflexion collective est très utile pour passer un sujet au peigne fin. Je vous conseille donc fortement de tenter l'expérience avec vos élèves, vous pourriez être surpris par leur capacité à réfléchir.

Bon succès!

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Séquence d'ateliers de philosophie sur la colère
LA COLERE_ARCHAMBAULT_DARAICHE_MCGUIRE-B
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